La valorisation des déchets organiques (ou biodéchets) est obligatoire pour tous depuis le 1 janvier 2024. Pour en savoir plus sur le cadre légal de la gestion des biodéchets, vous pouvez consulter notre article “Loi biodéchets – vers une valorisation des biodéchets obligatoire pour tous en 2024”.
Valorisation sur place versus collecte des biodéchets
La solution la plus économique et écologique (réduction des transports et donc des GES) pour le recyclage des déchets organiques est la valorisation sur place lorsque cela est possible (pour les particuliers comme les professionnels).
Selon un article du journal « Le Parisien » : « […] « Dès qu’une borne sera installée sur le chemin de l’école, on s’y met », promet Lise, riveraine de la rue Lecourbe, à la tête d’une famille de trois enfants. « On aurait aimé installer un compost mais notre immeuble ne s’y prête pas » […] Dommage, car le compostage à domicile est une vraie solution […] c’est le processus le plus vertueux : pas de collecte, pas de traitement. Donc zéro coût financier et carbone. » Source : https://www.leparisien.fr/environnement/tri-des-biodechets-alimentaires-neuf-mois-apres-la-loi-quel-bilan-22-09-2024-QMQRJLMIL5DFNIKP35WE7HAQZ4.php
En effet le système de collecte ne devrait être préconisé qu’en dernier recours, notamment pour les particuliers comme le montre cet article de l’Association Eisenia.
Quel méthode de valorisation ?
La valorisation sur place est la solution la plus écologique et économique mais le vermicompostage (ou lombricompostage), est encore plus performant que le compostage classique comme le montre le projet de recherche VALOR (https://vermicompost.fr/). Il permet notamment de réduire les GES de 5 à 10 fois par rapport au compostage classique, de préserver la biodiversité tout en produisant du vermicompost (ou lombricompost), un produit riche en éléments nutritifs et organismes nécessaire au maintient de la fertilité et de la biodiversité des sols.